Apple a présenté mardi 10 novembre 2020 une nouvelle gamme d’ordinateurs portables équipés de sa propre puce, la M1, au lieu de celles d’Intel, marquant le début d’une transition qui va prendre deux ans pour la marque à la pomme.

« La M1 apporte des améliorations substantielles en terme de performance et d’efficacité. C’est le plus grand bond en avant pour le Mac », assure un communiqué du géant de l’électronique.

Elle comporte 16 milliards de transistors, « plus que dans toute autre puce d’Apple » et est utilisée dans les nouveaux portables MacBook Air, 13-inch MacBook Pro, et Mac mini, commercialisés à partir de la semaine prochaine à des prix débutant à 700 dollars pour le Mini et 1300 dollars pour le Pro.

Cette nouvelle puce est le résultat « d’une vision développée depuis 15 ans à Cupertino (siège d’Apple dans la Silicon Valley, ndlr) et représente une étape majeure pour le groupe de Tim Cook en termes de capacité à mieux contrôler son écosystème d’équipements à l’avenir », a commenté l’analyste Dan Ives de Wedbush.

En juin le groupe californien avait annoncé cette évolution, inspirée par les besoins des autres appareils de la marque, comme l’iPhone. La transition, orchestrée par « Apple Silicon », va prendre deux ans et la société va tout de même sortir de nouveaux modèles avec des puces Intel.