Selon des sources concordantes, des « lobbys suspects » tentent d’exploiter la situation dans laquelle le pays est confronté pour porter atteinte à Houda Imene Faraoun, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication (MPTIC).
Pour rappel, depuis sa nomination à la tête du MPTIC, la ministre a empêché la tentative de vente du réseau national de télécommunications aux entreprises françaises et a arrêté tous les systèmes français en faveur de technologies nouvelles et plus sophistiquées, notamment le projet Orange / Mobilis, qui aurait pu coûter au trésor public la bagatelle de 15 millions d’euros.
Aussi, Mme Faraoun a réduit, de manière drastique, le budget alloué à la communication et au sponsoring, qui servait, selon des cadres du MPTIC, à « financer des programmes TV et radio médiocres ». D’ailleurs, des plaintes ont été déposées auprès des conseils d’administration des filiales de son secteur, ainsi qu’à l’Inspection générale des finances et à la Cour des comptes.
Sur le même registre, Mme Faraoun a mis un terme à l’exploitation des biens appartenant à son secteur par les coopératives et les syndicats, car elle s’est aperçue que le bénéficiaire de ces privilèges n’était pas l’employé mais les syndicalistes.
Mieux! la ministre a mis fin aux gestionnaires d’un hôtel « surplombant la côte », souligne-t-on, appartenant au MPTIC dont les bénéfices pouvaient atteindre 50 millions d’euros. Les dits gestionnaires transféraient les bénéfices de cet hôtel vers…leurs propres comptes personnels.
Enfin, last but not least, la ministre a également pris la décision de mettre fin aux contrats de cinq sociétés étrangères responsables de la diffusion des sites des réseaux des opérateurs, en les remplaçant par 38 sociétés algériennes. Cette décision visait à réduire le coût des services et à éviter le transfert à l’étranger des devises.
Par Nadéra Meraghni
Article publié initialement sur http://www.livenewsalgerie.com











